Spectacle présenté à la Deutsche Oper am Rhein en décembre 2017 Une Œuvre Envoûtante Der Graf von Luxemburg, composé par Franz Léhar, est une opérette qui a fait ses débuts en 1909-1910 et qui a connu un immense succès avec plus de 300 représentations à Vienne. La musique, remplie de valses et de polkas entraînantes, ainsi que de ballades luxuriantes, rend l’œuvre immédiatement séduisante. L’intrigue, typique du genre, raconte les mésaventures du Comte de Luxembourg, qui, en échange d’une petite fortune, accepte un mariage fictif avec une chanteuse d’opéra nommée Angèle. Trois mois plus tard, ils divorceront, permettant à Angèle d’épouser le prince russe Basil Basilowitsch. Cependant, lors d’une rencontre fortuite, le Comte et Angèle tombent amoureux, découvrant qu’ils sont déjà mariés l’un à l’autre ! Le Rôle de Doris Lamprecht Doris Lamprecht a brillamment incarné le personnage de la Comtesse Kokozowa dans cette production. Sa performance dans le dernier acte a particulièrement captivé le public. Selon les critiques, « elle a volé la vedette en tant que Comtesse Kokozowa enflammée » et « elle et ses femmes de main armées étaient plus que de taille face au prince et à ses voyous ». Son interprétation dynamique et énergique a apporté une véritable force au personnage, et sa voix, « juste ce qu’il fallait pour le rôle : tranchante, sombre et plus préoccupée par l’expression que par la beauté du son », a été saluée pour sa justesse. Critiques et Réactions Les critiques sur Der Graf von Luxemburg ont reconnu l’énergie et le charisme de la production. Un critique a noté que « l’aria de Lamprecht, “Was ist das für ‘ne Zeit”, a été un moment fort du spectacle, alliant humour et actualité avec des références à des thèmes contemporains tels que l’email et le réchauffement climatique ». D’autres critiques ont fait l’éloge de sa capacité à incarner la Comtesse avec « une intensité qui a captivé le public », soulignant comment elle a « su donner vie à un personnage complexe, tout en ajoutant une touche comique grâce à son interaction avec les autres personnages ». En somme, la performance de Doris Lamprecht a été décrite comme « le point culminant de l’opérette », ce qui a ajouté une dimension supplémentaire à cette production déjà riche. Pour une analyse plus détaillée, vous pouvez consulter l’article complet ici. Visitez aussi notre page [Répertoire] pour découvrir d’autres performances de Doris Lamprecht.
Les Boulingrin : Une Comedie Absurde et Musicale
Spectacle présenté à l’Opéra Comique le 12 mai 2010 Une Œuvre Unique Les Boulingrin, opéra de Georges Aperghis, créé en 2010, est une adaptation musicale de la pièce éponyme de Georges Courteline, datant de 1898. Cette comédie, qui joue sur les travers de la société, suit les mésaventures de Monsieur Des Rillettes, un pique-assiette qui, pensant profiter de l’hospitalité des Boulingrin, se retrouve piégé par ses hôtes. L’œuvre se distingue par sa dimension réduite et son univers absurde, offrant une réflexion à la fois comique et critique sur les relations humaines. Le spectacle se déroule dans un décor innovant : une maison de poupée à plusieurs niveaux, où l’action se concentre sur l’avant de la scène. La musique d’Aperghis, à la fois oppressante et immersive, utilise une instrumentation variée, mais ne laisse jamais un instrument émerger du tissu sonore, créant ainsi une atmosphère dense et intrigante. Le traitement vocal, oscillant entre le parlé et le chanté, contribue à cette ambiance unique, mettant en avant les talents des interprètes. Le Talent de Doris Lamprecht Doris Lamprecht joue un rôle crucial dans Les Boulingrin, apportant à ses personnages une justesse remarquable. Son interprétation est marquée par une grande capacité d’adaptation à l’univers absurde de l’opéra. Doris incarne avec brio la dynamique de la comédie, alternant entre des moments de légèreté et des instants plus poignants. Sa prestation met en valeur sa maîtrise du texte et de la musique, ce qui enrichit l’expérience théâtrale des spectateurs. Réactions et Critiques sur l’Interprétation La création de Les Boulingrin a suscité des réactions variées. Christophe Rizoud, dans sa critique, souligne que bien que l’opéra puisse être une question de goûts, « le mérite de cette création est indéniable ». Il note également que l’absence de mélodie classique pourrait décevoir certains auditeurs, mais reconnait la valeur du travail scénique et musical : « Affaire de goûts, écrivions-nous avant de reconnaître les mérites de cette création. » Doris Lamprecht a été particulièrement saluée pour son talent d’actrice et de diseuse, démontrant ses compétences dans un style de jeu qui fusionne le chant et la parole. Le critique fait l’éloge de la capacité des interprètes à « exposer leurs remarquables talents de diseur et d’acteur », ce qui est particulièrement vrai pour Doris dans cet univers dénué de lyrisme. Elle parvient à captiver le public tout en s’intégrant parfaitement à l’atmosphère générale de la pièce, utilisant les onomatopées et les inflexions vocales pour commenter l’action de manière musicale. Pour une analyse plus approfondie, vous pouvez consulter l’article complet ici. Visitez aussi notre page [Répertoire] pour découvrir d’autres performances de Doris Lamprecht.
Cyrano de Bergerac : Un Opera a Redecouvrir
Spectacle présenté au Théâtre du Châtelet le 19 mai 2009 Une Œuvre Incontournable Le grand opéra Cyrano de Bergerac, composé par Franco Alfano en 1936, est une comédie héroïque en quatre actes, adaptée de la célèbre pièce d’Edmond Rostand. Cet ouvrage, qui mêle poésie et passion, raconte les aventures du célèbre bretteur gascon, Cyrano, dont le courage et l’esprit brillent tout autant que son nez proéminent. L’œuvre n’avait pas été représentée à Paris depuis sa première mondiale à l’Opéra Comique. L’intrigue tourne autour de l’amour non partagé de Cyrano pour sa belle cousine Roxane, qu’il aide à séduire le jeune Christian, incapable de s’exprimer. Avec une musique riche et expressive, Alfano réussit à capturer l’essence de ce personnage tragique et comique à la fois. Le Talent de Doris Lamprecht Doris Lamprecht interprète brillamment deux rôles dans cette production : la Duègne et Sœur Marthe. Dans chacun de ces personnages, elle parvient à allier justesse et émotion, apportant une touche de légèreté tout en restant fidèle à l’esprit de l’opéra. Son interprétation est reconnue pour sa précision et son humour, ajoutant une dimension chaleureuse et attachante à l’ensemble de la production. Appréciations des Critiques sur l’Interprétation et l’Œuvre La réhabilitation de Cyrano de Bergerac a été saluée par de nombreux critiques, qui ont noté que l’œuvre était injustement oubliée. Placido Domingo, dans le rôle principal, a été loué pour sa performance vocale, tout comme Nathalie Manfrino, qui a captivé le public dans le rôle de Roxane. Leurs interprétations ont été décrites comme pleines de panache et d’émotion. Doris Lamprecht, avec ses deux rôles de la Duègne et de Sœur Marthe, a également reçu des éloges : « Doris Lamprecht… toujours juste », écrit François Lesueur. Les critiques ont souligné que son jeu était à la fois précis et nuancé, contribuant à la dynamique de la production sans jamais voler la vedette aux protagonistes. L’orchestre symphonique de Navarre, dirigé par Patrick Fournillier, a su donner vie à la richesse orchestrale de l’œuvre d’Alfano, renforçant l’impact émotionnel des scènes. La mise en scène de Petrika Ionesco, bien qu’accueillie avec une certaine réserve, a offert des moments de grande beauté visuelle. En somme, cette représentation de Cyrano de Bergerac a réussi à capturer l’essence de l’œuvre, mêlant habilement comédie et tragédie, tout en célébrant le talent de ses interprètes, notamment celui de Doris Lamprecht, qui a su briller dans ses deux rôles. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter l’article complet ici. Visitez aussi notre page [Biographie] pour en savoir plus sur Doris Lamprecht.
Fra Diavolo d’Auber : Un Opera-Comique au Coeur du Romantisme
Présentation de l’Opéra Fra Diavolo, composé par Daniel-François-Esprit Auber et créé en 1830, est un opéra-comique en trois actes qui s’inspire des exploits légendaires du brigand Michele Pezza. Avec un livret d’Eugène Scribe et de Germain Delavigne, cette œuvre met en scène des thèmes de romance, d’humour et d’aventure. L’histoire suit le personnage de Fra Diavolo, un bandit charmant et espiègle qui cherche à séduire tout en déjouant les plans de mariage d’une jeune femme. Auber, chef de file de l’opéra-comique français, se distingue par sa musique vive et entraînante, rendant l’œuvre accessible et plaisante pour un public bourgeois. Son influence, notable dans le style de Rossini, se traduit par une mélodie raffinée et une orchestration colorée, qui capturent l’esprit léger de l’époque. Le Rôle de Doris Lamprecht Dans cette production, Doris Lamprecht incarne Lady Pamela, un personnage à la fois comique et exubérant. Sa performance est saluée pour sa justesse et son humour, offrant une dimension captivante au rôle. Elle réussit à équilibrer l’espièglerie et la profondeur, rendant Lady Pamela à la fois attachante et mémorable. « Doris Lamprecht toujours drôle et juste dans ces personnages de fofolle, » écrit François Lesueur, soulignant ainsi sa capacité à apporter une vivacité unique à son rôle. Sa maîtrise des nuances émotionnelles et des coloratures dans les passages musicaux démontre une grande aisance sur scène, captivant l’audience avec sa présence dynamique. Critiques et Réactions Les critiques ont été globalement positives envers la performance de Doris Lamprecht, qui se démarque dans un ensemble où d’autres personnages semblent parfois en retrait. « La direction d’acteur est extrêmement limitée, » note Lesueur, ce qui met encore plus en lumière la performance de Lamprecht, qui parvient à briller dans un contexte où l’on attendait davantage de dynamisme. Sa capacité à naviguer entre l’humour et la légèreté des moments musicaux contribue à faire de son interprétation un point fort du spectacle. En somme, Fra Diavolo se révèle être une œuvre charmante où la performance de Doris Lamprecht ne manque pas de capturer l’attention des spectateurs, ajoutant une touche de vivacité et d’esprit à une production bien orchestrée. Pour plus d’informations sur cette production, consultez l’article original ici. Pour découvrir davantage sur Doris Lamprecht, visitez sa page [Biographie](lien interne).
La Fille du régiment de Donizetti : Une Production Acclamée à Paris
Présentation de l’Opéra La Fille du régiment est un opéra-comique en deux actes composé par Gaetano Donizetti en 1840. L’œuvre raconte l’histoire de Marie, une jeune fille élevée par un régiment de soldats et qui tombe amoureuse de Tonio, un villageois qui s’enrôle dans l’armée pour prouver son amour. La production présentée à l’Opéra Bastille en 2012, mise en scène par Laurent Pelly, a été largement acclamée pour son humour fin et ses décors astucieux, tout en restant fidèle à l’esprit léger et comique de l’opéra-comique. Pelly a transposé l’action pendant la Première Guerre mondiale, ajoutant ainsi une touche de modernité aux dialogues et à l’intrigue tout en conservant l’essence du livret original. Le Rôle de Doris Lamprecht Doris Lamprecht incarne la Marquise de Berkenfield, un rôle clé qui apporte une touche de noblesse à l’intrigue. Comme toujours, Doris Lamprecht brille dans ce type de rôle. Selon la critique, elle est « plus convaincante dans la caricature que dans l’émotion, » mais cela renforce justement la dimension satirique de son personnage. Avec son talent pour la comédie, Doris parvient à donner vie à cette aristocrate décalée, dont les réactions et les interactions avec les autres personnages apportent une légèreté bienvenue au récit. Sa prestation dans cette production s’inscrit parfaitement dans l’esprit général du spectacle, où le comique de situation et la finesse des dialogues jouent un rôle essentiel. Critiques sur la Prestation de Doris Lamprecht Le travail de Doris Lamprecht a été salué par la critique, qui a noté son habileté à naviguer dans les nuances comiques du personnage. Elle incarne une marquise à la fois drôle et caricaturale, un trait qui a été particulièrement apprécié par les spectateurs. Un critique écrit qu’elle « campe une marquise haute en couleurs, » soulignant ainsi son talent à représenter une noblesse excentrique et parfois ridiculement pompeuse. Bien que l’émotion ne soit pas le point fort de son interprétation ici, la critique estime qu’elle « brille dans la caricature, » un choix parfaitement en accord avec l’esprit de l’opéra. Pour plus de détails, consultez l’article original ici. Vous pouvez également en savoir plus sur Doris Lamprecht en visitant sa page [Biographie](lien interne).
Kat’a Kabanova : Une exploration claustrophobique des passions humaines à Berlin
L’opéra Kát’a Kabanová, composé par Leoš Janáček, explore les thèmes du désespoir, de l’amour et de la lutte pour la liberté dans un cadre tragique. Cette œuvre raconte l’histoire de Kát’a, une femme piégée dans un mariage sans amour et confrontée à des désirs inassouvis. La production présentée par le Komische Oper de Berlin, mise en scène par Jetske Mijnssen, transforme le drame en une expérience claustrophobique, soulignant la détresse psychologique de la protagoniste. Une mise en scène poignante et immersive La mise en scène de Mijnssen se concentre sur l’univers intérieur de Kát’a, enfermant le drame dans une pièce unique qui se replie sur elle-même, renforçant la sensation d’isolement. Les murs de ce décor, « aussi fortuits qu’imaginaires », créent un environnement étouffant où Kát’a est progressivement acculée à l’angoisse et à la désespoir. Cette approche, bien que « claustrophobique », illustre puissamment la spirale tragique de Kát’a qui, piégée, finit par perdre la raison et se donne la mort. L’absence d’espaces extérieurs, notamment du jardin des rencontres amoureuses et de la majestueuse Volga, contribue à l’angoisse et à l’intensité dramatique de la production. Doris Lamprecht : La belle-mère acariâtre incarnée avec brio Dans cette production, Doris Lamprecht interprète le rôle de Kabanika, la belle-mère de Kát’a. Son « timbre rauque » et sa présence scénique marquent un tournant dans la représentation, donnant vie à un personnage complexe et nuancé. Lamprecht « se régale en Kabanika », dépeignant une femme autoritaire dont le caractère acariâtre est parfaitement rendu grâce à sa projection et à son engagement sur scène. Son interprétation ajoute une profondeur et une couleur unique à l’œuvre, soulignant les tensions familiales qui pèsent sur Kát’a. Des critiques élogieuses pour une production mémorable La production a reçu des critiques mitigées concernant son exécution orchestrale et sa direction d’acteurs. Cependant, l’interprétation de Doris Lamprecht a été saluée par Yannick Boussaert : « Son timbre rauque croque d’emblée la belle-mère acariâtre », un compliment qui reflète son talent indéniable. Même dans un contexte où la distribution est dominée par des interprètes masculins, son interprétation s’est démarquée, capturant l’attention des spectateurs. Sa performance, en combinaison avec une mise en scène immersive, a permis de transcender les limites de l’opéra traditionnel. Pour découvrir l’article complet sur cette production, cliquez ici. Pour en savoir plus sur Doris Lamprecht, consultez sa biographie ou son agenda.
Eugene Oneguine : Une exploration des passions humaines a l’Opera national du Rhin
L’opéra Eugène Onéguine, composé par Piotr Ilitch Tchaïkovski, est une œuvre majeure du répertoire lyrique, inspirée du roman en vers d’Alexandre Pouchkine. Elle raconte l’histoire tragique d’un jeune noble désabusé, Eugène Onéguine, dont le comportement égoïste entraîne la souffrance d’une jeune fille, Tatiana, qui lui déclare son amour. L’œuvre se distingue par sa profondeur émotionnelle, ses mélodies poignantes et sa capacité à explorer les thèmes de l’amour, de la jalousie et du regret. Doris Lamprecht : Une Madame Larina marquante Dans cette production de l’Opéra national du Rhin, Doris Lamprecht incarne le rôle de Madame Larina, la mère de Tatiana. Son interprétation est un des points forts de la distribution. Lamprecht apporte à ce personnage une profondeur et une humanité rares, renforçant ainsi l’impact émotionnel de l’œuvre. La critique souligne que « Doris Lamprecht en Madame Larina est irréprochable de présence scénique et de qualité vocale ». Elle réussit à rendre Madame Larina à la fois chaleureuse et protectrice, tout en montrant une compréhension des tourments de sa fille. Des critiques partagées Malgré une distribution homogène, la production souffre d’une mise en scène jugée « décalée et absconse » par Michel Thomé dans son article sur ResMusica. Cette direction scénique trop clinique a conduit à une interprétation qui a manqué de lyrisme. Toutefois, Doris Lamprecht parvient à transcender ces limitations : « Elle se distingue brillamment dans le rôle de Madame Larina, son interprétation vivante et pleine de nuances capte immédiatement l’attention. » Dans un contexte où les autres chanteurs peinent à donner vie à leurs personnages, l’engagement de Lamprecht brille comme un phare. Sa performance est saluée pour sa capacité à ajouter une dimension émotionnelle à l’ensemble, même dans une mise en scène qui a déconcerté le public : « Avec cet Eugène Onéguine qui ne marquera pas les esprits, Doris Lamprecht a apporté une lueur d’humanité à cette production ». Pour en savoir plus sur cet article, vous pouvez consulter la critique complète sur ResMusica. Pour découvrir davantage sur le parcours de Doris Lamprecht et ses futurs engagements, n’hésitez pas à consulter sa biographie ou son agenda.
KORNGOLD, Die Tote Stadt — Paris (Bastille)
Spectacle captivant À la suite de la première représentation de Die Tote Stadt (La Ville morte) d’Erich Wolfgang Korngold à l’Opéra de Paris, l’œuvre a fait une entrée remarquée dans le répertoire lyrique de la maison. La mise en scène de Willy Decker nous plonge dans l’univers psychologique complexe du protagoniste, Paul, dont les rêves et cauchemars se mêlent à la réalité de manière envoûtante. À ce sujet, le site Forum Opéra souligne que l’« onirisme et réalisme se confondent sans troubler la lisibilité de l’action et de la direction d’acteur » . Direction musicale exceptionnelle Sous la direction de Pinchas Steinberg, l’Orchestre de l’Opéra a su restituer la richesse et la subtilité de la partition de Korngold. Le Figaro décrit l’orchestre comme étant « rarement entendu aussi flamboyant », tandis que Steinberg « écoute les chanteurs, pour qui cette œuvre est une montée du Cervin à mains nues » . Cette dynamique crée une expérience auditive immersive qui captive le public. Des performances mémorables Doris Lamprecht, dans le rôle de Brigitta, émerge comme une interprète à la fois sensible et puissante, captivant l’auditoire avec une présence scénique impressionnante. Le critique de Forum Opéra note : « Rien que des éloges sur les seconds rôles, Doris Lamprecht en tête, émouvante Brigitta, d’une plénitude vocale que nous avouons ne pas lui avoir soupçonnée jusque-là. » Le Figaro, quant à lui, met en lumière sa flexibilité vocale en la qualifiant de « caméléonne » qui excelle dans différents répertoires . Conclusion : Une œuvre à redécouvrir Cette production de Die Tote Stadt s’est révélée être un événement marquant, tant par son esthétique que par ses performances. Le public, visiblement ému, a pu apprécier la profondeur de cette œuvre souvent méconnue. Pour plus de détails sur la production, vous pouvez consulter l’article complet sur Forum Opéra et le critique du Figaro. Liens internes : Pour découvrir d’autres articles, n’hésitez pas à visiter l’agenda ou la biographie.
Dialogues des Carmelites : Apprivoiser la mort
Une mise en scène délicate La représentation de Dialogues des Carmélites de Francis Poulenc au Théâtre Graslin de Nantes, mise en scène par Mireille Delunsch, se distingue par sa sensibilité. En choisissant de conserver l’authenticité des costumes d’époque et en optant pour une scénographie épurée, Delunsch évite les transpositions hasardeuses pour se concentrer sur le message profond de l’œuvre. La création lumière de Dominique Borrini contribue à cette atmosphère mystique, permettant de traduire visuellement la quête spirituelle des religieuses du Carmel. Comme l’indique un passage critique, « La Lumière luit dans les Ténèbres et les Ténèbres ne l’ont pas comprise », soulignant ainsi le propos central de cette production. L’impact des éléments scéniques Les cierges, omniprésents sur scène, créent une séparation symbolique entre Blanche et ses sœurs, tout en illustrant l’élévation spirituelle des carmélites. Bien que l’utilisation de ces bougies soit une métaphore efficace, elle atteint son paroxysme lors de la scène finale, où chaque extinction de lumière reflète le sacrifice ultime des religieuses. Si ce choix scénique peut paraître conventionnel, il ne diminue en rien l’impact émotionnel de l’œuvre, bien au contraire. Une direction musicale de qualité Jacques Lacombe, à la tête de l’Orchestre national des Pays de la Loire, révèle toute la richesse de la partition. Sa direction est marquée par une attention aux nuances, offrant un son sensuel et moelleux qui magnifie les passages orchestraux. La musique de Poulenc, avec son expressivité inégalée, trouve ici un écho profond, même si certaines difficultés d’équilibre entre l’orchestre et les chanteurs sont à noter. Des interprétations mémorables Doris Lamprecht, dans le rôle de Madame de Croissy, brille particulièrement par sa présence et son interprétation saisissante. Sa voix, à la fois puissante et déchirante, apporte une densité émotionnelle au personnage, illustrant sa lutte contre la mort. Tania Bracq souligne à juste titre : « Elle est bouleversante », confirmant l’impact que son interprétation a sur le public. Anne Catherine Gillet, en Blanche, présente une voix claire, mais les complexités du personnage semblent parfois difficiles à exprimer. En revanche, la performance de Sophie Junker en Constance illumine la scène par sa fraîcheur et sa pureté. Hedwig Fassbender, en Mère Marie, malgré quelques difficultés dans les graves, parvient à transmettre l’angoisse du personnage, mais Doris Lamprecht parvient à faire ressentir toute la puissance de son rôle. Une distribution solide Le reste de la distribution, comprenant Catherine Hunold et Frédéric Caton, soutient efficacement la performance principale. Chaque interprète apporte une profondeur à son rôle, permettant au public d’être immergé dans l’univers tragique des Dialogues des Carmélites. Conclusion : Un moment de grâce La mise en scène et l’interprétation de cette production par Mireille Delunsch révèlent un véritable engagement artistique. L’œuvre de Poulenc, tout en étant un drame poignant, devient ici une célébration de la foi et de la lumière, même au cœur des ténèbres. Les prochaines représentations s’annoncent tout aussi prometteuses. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter l’article complet sur Forum Opéra et visiter notre page d’accueil pour découvrir davantage sur Doris Lamprecht et ses performances.
Offenbach, Orphee aux enfers — Montpellier
Un succès populaire Propriété du département de l’Hérault, le Domaine d’O, situé dans l’agglomération de Montpellier, a récemment accueilli une production éclatante d’Orphée aux enfers. Ce spectacle s’inscrit dans le cadre des Folies d’O, un festival d’opérette et de comédie musicale. Dans un décor somptueux et avec des costumes variés, l’ensemble de la production est un véritable hommage à l’œuvre d’Offenbach. Une mise en scène originale La mise en scène, qui place l’action dans un hôtel de luxe, offre un cadre original tout en respectant l’esprit de l’opéra. L’idée d’un ascenseur desservant les étages et d’un bar en sous-sol, utilisé pour la bacchanale finale, crée une atmosphère vivante et dynamique. Le choix de moderniser les dialogues avec des références contemporaines a su établir une connexion avec le public, suscitant rires et réactions enthousiastes. Une direction musicale captivante Malgré quelques petits accrocs, la direction musicale de Jérôme Pillement et l’Orchestre national de Montpellier Languedoc-Roussillon ont brillamment su capturer l’essence et la vivacité de la partition. Les moments musicaux, où Offenbach évoque des modèles de son temps, sont particulièrement bien rendus, et l’énergie des galops a entraîné une belle participation du public. Doris Lamprecht, une performance lumineuse Dans ce cadre, la performance de Doris Lamprecht dans le rôle de l’Opinion Publique se démarque avec éclat. Son interprétation scénique et vocale apporte une dimension unique au personnage, renforçant le côté comique de l’œuvre. Avec assurance, elle livre son air d’entrée et son duo avec Orphée avec une présence captivante : “Doris Lamprecht, aussi affirmée scéniquement que vocalement, a enchanté le public.” Une distribution harmonieuse La dynamique entre les déesses, incarnées par Lisa Barthélémy et Anaïs Constans, et le Jupiter charismatique de Frank Leguérinel, ajoutent une touche de magie à la représentation. Le rôle de Mercure, bien que technique, est soutenu avec talent par Samy Camps, et les chœurs, engagés dans la chorégraphie de Yara Travieso, contribuent à la fête générale. Un triomphe partagé L’assistance, nombreuse et enthousiaste, a manifesté son appréciation, confirmant que l’objectif de popularité a été atteint. La soirée s’est ainsi terminée sur une note triomphale, tant pour les artistes que pour les promoteurs des Folies d’O. Pour en savoir plus, consultez l’article complet sur Forum Opéra et explorez notre page agenda pour découvrir les prochaines représentations et événements.