Spectacle présenté à l’Opéra Comique le 12 mai 2010 Une Œuvre Unique Les Boulingrin, opéra de Georges Aperghis, créé en 2010, est une adaptation musicale de la pièce éponyme de Georges Courteline, datant de 1898. Cette comédie, qui joue sur les travers de la société, suit les mésaventures de Monsieur Des Rillettes, un pique-assiette qui, pensant profiter de l’hospitalité des Boulingrin, se retrouve piégé par ses hôtes. L’œuvre se distingue par sa dimension réduite et son univers absurde, offrant une réflexion à la fois comique et critique sur les relations humaines. Le spectacle se déroule dans un décor innovant : une maison de poupée à plusieurs niveaux, où l’action se concentre sur l’avant de la scène. La musique d’Aperghis, à la fois oppressante et immersive, utilise une instrumentation variée, mais ne laisse jamais un instrument émerger du tissu sonore, créant ainsi une atmosphère dense et intrigante. Le traitement vocal, oscillant entre le parlé et le chanté, contribue à cette ambiance unique, mettant en avant les talents des interprètes. Le Talent de Doris Lamprecht Doris Lamprecht joue un rôle crucial dans Les Boulingrin, apportant à ses personnages une justesse remarquable. Son interprétation est marquée par une grande capacité d’adaptation à l’univers absurde de l’opéra. Doris incarne avec brio la dynamique de la comédie, alternant entre des moments de légèreté et des instants plus poignants. Sa prestation met en valeur sa maîtrise du texte et de la musique, ce qui enrichit l’expérience théâtrale des spectateurs. Réactions et Critiques sur l’Interprétation La création de Les Boulingrin a suscité des réactions variées. Christophe Rizoud, dans sa critique, souligne que bien que l’opéra puisse être une question de goûts, « le mérite de cette création est indéniable ». Il note également que l’absence de mélodie classique pourrait décevoir certains auditeurs, mais reconnait la valeur du travail scénique et musical : « Affaire de goûts, écrivions-nous avant de reconnaître les mérites de cette création. » Doris Lamprecht a été particulièrement saluée pour son talent d’actrice et de diseuse, démontrant ses compétences dans un style de jeu qui fusionne le chant et la parole. Le critique fait l’éloge de la capacité des interprètes à « exposer leurs remarquables talents de diseur et d’acteur », ce qui est particulièrement vrai pour Doris dans cet univers dénué de lyrisme. Elle parvient à captiver le public tout en s’intégrant parfaitement à l’atmosphère générale de la pièce, utilisant les onomatopées et les inflexions vocales pour commenter l’action de manière musicale. Pour une analyse plus approfondie, vous pouvez consulter l’article complet ici. Visitez aussi notre page [Répertoire] pour découvrir d’autres performances de Doris Lamprecht.
Cyrano de Bergerac : Un Opera a Redecouvrir
Spectacle présenté au Théâtre du Châtelet le 19 mai 2009 Une Œuvre Incontournable Le grand opéra Cyrano de Bergerac, composé par Franco Alfano en 1936, est une comédie héroïque en quatre actes, adaptée de la célèbre pièce d’Edmond Rostand. Cet ouvrage, qui mêle poésie et passion, raconte les aventures du célèbre bretteur gascon, Cyrano, dont le courage et l’esprit brillent tout autant que son nez proéminent. L’œuvre n’avait pas été représentée à Paris depuis sa première mondiale à l’Opéra Comique. L’intrigue tourne autour de l’amour non partagé de Cyrano pour sa belle cousine Roxane, qu’il aide à séduire le jeune Christian, incapable de s’exprimer. Avec une musique riche et expressive, Alfano réussit à capturer l’essence de ce personnage tragique et comique à la fois. Le Talent de Doris Lamprecht Doris Lamprecht interprète brillamment deux rôles dans cette production : la Duègne et Sœur Marthe. Dans chacun de ces personnages, elle parvient à allier justesse et émotion, apportant une touche de légèreté tout en restant fidèle à l’esprit de l’opéra. Son interprétation est reconnue pour sa précision et son humour, ajoutant une dimension chaleureuse et attachante à l’ensemble de la production. Appréciations des Critiques sur l’Interprétation et l’Œuvre La réhabilitation de Cyrano de Bergerac a été saluée par de nombreux critiques, qui ont noté que l’œuvre était injustement oubliée. Placido Domingo, dans le rôle principal, a été loué pour sa performance vocale, tout comme Nathalie Manfrino, qui a captivé le public dans le rôle de Roxane. Leurs interprétations ont été décrites comme pleines de panache et d’émotion. Doris Lamprecht, avec ses deux rôles de la Duègne et de Sœur Marthe, a également reçu des éloges : « Doris Lamprecht… toujours juste », écrit François Lesueur. Les critiques ont souligné que son jeu était à la fois précis et nuancé, contribuant à la dynamique de la production sans jamais voler la vedette aux protagonistes. L’orchestre symphonique de Navarre, dirigé par Patrick Fournillier, a su donner vie à la richesse orchestrale de l’œuvre d’Alfano, renforçant l’impact émotionnel des scènes. La mise en scène de Petrika Ionesco, bien qu’accueillie avec une certaine réserve, a offert des moments de grande beauté visuelle. En somme, cette représentation de Cyrano de Bergerac a réussi à capturer l’essence de l’œuvre, mêlant habilement comédie et tragédie, tout en célébrant le talent de ses interprètes, notamment celui de Doris Lamprecht, qui a su briller dans ses deux rôles. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter l’article complet ici. Visitez aussi notre page [Biographie] pour en savoir plus sur Doris Lamprecht.
Fra Diavolo d’Auber : Un Opera-Comique au Coeur du Romantisme
Présentation de l’Opéra Fra Diavolo, composé par Daniel-François-Esprit Auber et créé en 1830, est un opéra-comique en trois actes qui s’inspire des exploits légendaires du brigand Michele Pezza. Avec un livret d’Eugène Scribe et de Germain Delavigne, cette œuvre met en scène des thèmes de romance, d’humour et d’aventure. L’histoire suit le personnage de Fra Diavolo, un bandit charmant et espiègle qui cherche à séduire tout en déjouant les plans de mariage d’une jeune femme. Auber, chef de file de l’opéra-comique français, se distingue par sa musique vive et entraînante, rendant l’œuvre accessible et plaisante pour un public bourgeois. Son influence, notable dans le style de Rossini, se traduit par une mélodie raffinée et une orchestration colorée, qui capturent l’esprit léger de l’époque. Le Rôle de Doris Lamprecht Dans cette production, Doris Lamprecht incarne Lady Pamela, un personnage à la fois comique et exubérant. Sa performance est saluée pour sa justesse et son humour, offrant une dimension captivante au rôle. Elle réussit à équilibrer l’espièglerie et la profondeur, rendant Lady Pamela à la fois attachante et mémorable. « Doris Lamprecht toujours drôle et juste dans ces personnages de fofolle, » écrit François Lesueur, soulignant ainsi sa capacité à apporter une vivacité unique à son rôle. Sa maîtrise des nuances émotionnelles et des coloratures dans les passages musicaux démontre une grande aisance sur scène, captivant l’audience avec sa présence dynamique. Critiques et Réactions Les critiques ont été globalement positives envers la performance de Doris Lamprecht, qui se démarque dans un ensemble où d’autres personnages semblent parfois en retrait. « La direction d’acteur est extrêmement limitée, » note Lesueur, ce qui met encore plus en lumière la performance de Lamprecht, qui parvient à briller dans un contexte où l’on attendait davantage de dynamisme. Sa capacité à naviguer entre l’humour et la légèreté des moments musicaux contribue à faire de son interprétation un point fort du spectacle. En somme, Fra Diavolo se révèle être une œuvre charmante où la performance de Doris Lamprecht ne manque pas de capturer l’attention des spectateurs, ajoutant une touche de vivacité et d’esprit à une production bien orchestrée. Pour plus d’informations sur cette production, consultez l’article original ici. Pour découvrir davantage sur Doris Lamprecht, visitez sa page [Biographie](lien interne).
La Fille du régiment de Donizetti : Une Production Acclamée à Paris
Présentation de l’Opéra La Fille du régiment est un opéra-comique en deux actes composé par Gaetano Donizetti en 1840. L’œuvre raconte l’histoire de Marie, une jeune fille élevée par un régiment de soldats et qui tombe amoureuse de Tonio, un villageois qui s’enrôle dans l’armée pour prouver son amour. La production présentée à l’Opéra Bastille en 2012, mise en scène par Laurent Pelly, a été largement acclamée pour son humour fin et ses décors astucieux, tout en restant fidèle à l’esprit léger et comique de l’opéra-comique. Pelly a transposé l’action pendant la Première Guerre mondiale, ajoutant ainsi une touche de modernité aux dialogues et à l’intrigue tout en conservant l’essence du livret original. Le Rôle de Doris Lamprecht Doris Lamprecht incarne la Marquise de Berkenfield, un rôle clé qui apporte une touche de noblesse à l’intrigue. Comme toujours, Doris Lamprecht brille dans ce type de rôle. Selon la critique, elle est « plus convaincante dans la caricature que dans l’émotion, » mais cela renforce justement la dimension satirique de son personnage. Avec son talent pour la comédie, Doris parvient à donner vie à cette aristocrate décalée, dont les réactions et les interactions avec les autres personnages apportent une légèreté bienvenue au récit. Sa prestation dans cette production s’inscrit parfaitement dans l’esprit général du spectacle, où le comique de situation et la finesse des dialogues jouent un rôle essentiel. Critiques sur la Prestation de Doris Lamprecht Le travail de Doris Lamprecht a été salué par la critique, qui a noté son habileté à naviguer dans les nuances comiques du personnage. Elle incarne une marquise à la fois drôle et caricaturale, un trait qui a été particulièrement apprécié par les spectateurs. Un critique écrit qu’elle « campe une marquise haute en couleurs, » soulignant ainsi son talent à représenter une noblesse excentrique et parfois ridiculement pompeuse. Bien que l’émotion ne soit pas le point fort de son interprétation ici, la critique estime qu’elle « brille dans la caricature, » un choix parfaitement en accord avec l’esprit de l’opéra. Pour plus de détails, consultez l’article original ici. Vous pouvez également en savoir plus sur Doris Lamprecht en visitant sa page [Biographie](lien interne).
KORNGOLD, Die Tote Stadt — Paris (Bastille)
Spectacle captivant À la suite de la première représentation de Die Tote Stadt (La Ville morte) d’Erich Wolfgang Korngold à l’Opéra de Paris, l’œuvre a fait une entrée remarquée dans le répertoire lyrique de la maison. La mise en scène de Willy Decker nous plonge dans l’univers psychologique complexe du protagoniste, Paul, dont les rêves et cauchemars se mêlent à la réalité de manière envoûtante. À ce sujet, le site Forum Opéra souligne que l’« onirisme et réalisme se confondent sans troubler la lisibilité de l’action et de la direction d’acteur » . Direction musicale exceptionnelle Sous la direction de Pinchas Steinberg, l’Orchestre de l’Opéra a su restituer la richesse et la subtilité de la partition de Korngold. Le Figaro décrit l’orchestre comme étant « rarement entendu aussi flamboyant », tandis que Steinberg « écoute les chanteurs, pour qui cette œuvre est une montée du Cervin à mains nues » . Cette dynamique crée une expérience auditive immersive qui captive le public. Des performances mémorables Doris Lamprecht, dans le rôle de Brigitta, émerge comme une interprète à la fois sensible et puissante, captivant l’auditoire avec une présence scénique impressionnante. Le critique de Forum Opéra note : « Rien que des éloges sur les seconds rôles, Doris Lamprecht en tête, émouvante Brigitta, d’une plénitude vocale que nous avouons ne pas lui avoir soupçonnée jusque-là. » Le Figaro, quant à lui, met en lumière sa flexibilité vocale en la qualifiant de « caméléonne » qui excelle dans différents répertoires . Conclusion : Une œuvre à redécouvrir Cette production de Die Tote Stadt s’est révélée être un événement marquant, tant par son esthétique que par ses performances. Le public, visiblement ému, a pu apprécier la profondeur de cette œuvre souvent méconnue. Pour plus de détails sur la production, vous pouvez consulter l’article complet sur Forum Opéra et le critique du Figaro. Liens internes : Pour découvrir d’autres articles, n’hésitez pas à visiter l’agenda ou la biographie.
Dialogues des Carmelites : Apprivoiser la mort
Une mise en scène délicate La représentation de Dialogues des Carmélites de Francis Poulenc au Théâtre Graslin de Nantes, mise en scène par Mireille Delunsch, se distingue par sa sensibilité. En choisissant de conserver l’authenticité des costumes d’époque et en optant pour une scénographie épurée, Delunsch évite les transpositions hasardeuses pour se concentrer sur le message profond de l’œuvre. La création lumière de Dominique Borrini contribue à cette atmosphère mystique, permettant de traduire visuellement la quête spirituelle des religieuses du Carmel. Comme l’indique un passage critique, « La Lumière luit dans les Ténèbres et les Ténèbres ne l’ont pas comprise », soulignant ainsi le propos central de cette production. L’impact des éléments scéniques Les cierges, omniprésents sur scène, créent une séparation symbolique entre Blanche et ses sœurs, tout en illustrant l’élévation spirituelle des carmélites. Bien que l’utilisation de ces bougies soit une métaphore efficace, elle atteint son paroxysme lors de la scène finale, où chaque extinction de lumière reflète le sacrifice ultime des religieuses. Si ce choix scénique peut paraître conventionnel, il ne diminue en rien l’impact émotionnel de l’œuvre, bien au contraire. Une direction musicale de qualité Jacques Lacombe, à la tête de l’Orchestre national des Pays de la Loire, révèle toute la richesse de la partition. Sa direction est marquée par une attention aux nuances, offrant un son sensuel et moelleux qui magnifie les passages orchestraux. La musique de Poulenc, avec son expressivité inégalée, trouve ici un écho profond, même si certaines difficultés d’équilibre entre l’orchestre et les chanteurs sont à noter. Des interprétations mémorables Doris Lamprecht, dans le rôle de Madame de Croissy, brille particulièrement par sa présence et son interprétation saisissante. Sa voix, à la fois puissante et déchirante, apporte une densité émotionnelle au personnage, illustrant sa lutte contre la mort. Tania Bracq souligne à juste titre : « Elle est bouleversante », confirmant l’impact que son interprétation a sur le public. Anne Catherine Gillet, en Blanche, présente une voix claire, mais les complexités du personnage semblent parfois difficiles à exprimer. En revanche, la performance de Sophie Junker en Constance illumine la scène par sa fraîcheur et sa pureté. Hedwig Fassbender, en Mère Marie, malgré quelques difficultés dans les graves, parvient à transmettre l’angoisse du personnage, mais Doris Lamprecht parvient à faire ressentir toute la puissance de son rôle. Une distribution solide Le reste de la distribution, comprenant Catherine Hunold et Frédéric Caton, soutient efficacement la performance principale. Chaque interprète apporte une profondeur à son rôle, permettant au public d’être immergé dans l’univers tragique des Dialogues des Carmélites. Conclusion : Un moment de grâce La mise en scène et l’interprétation de cette production par Mireille Delunsch révèlent un véritable engagement artistique. L’œuvre de Poulenc, tout en étant un drame poignant, devient ici une célébration de la foi et de la lumière, même au cœur des ténèbres. Les prochaines représentations s’annoncent tout aussi prometteuses. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter l’article complet sur Forum Opéra et visiter notre page d’accueil pour découvrir davantage sur Doris Lamprecht et ses performances.
Faust : une production revisitee a l’Opera Bastille
L’opéra Faust de Charles Gounod, inspiré de la légende du même nom, est l’une des œuvres les plus emblématiques du répertoire lyrique français. Créé en 1859, il raconte l’histoire de Faust, un homme vieillissant qui, pour retrouver sa jeunesse, passe un pacte avec Méphistophélès, vendant ainsi son âme au diable. Cette œuvre mêle amour, tragédie et philosophie, avec une musique à la fois puissante et élégante qui reflète les tourments des personnages. En 2015, l’Opéra Bastille proposait une reprise de cette œuvre, avec une mise en scène de Jean-Romain Vesperini, qui a choisi de transporter l’action dans les années 1930, une période marquée par les bouleversements politiques et économiques. Une mise en scène aux idées prometteuses La nouvelle mise en scène de Faust par Jean-Romain Vesperini, bien que peu conventionnelle, propose des idées intéressantes, notamment celle de présenter l’œuvre comme une vision des dernières pensées de Faust après avoir ingéré un poison. Cette approche, qui invite à une réflexion sur l’ambiguïté du livret, apporte une dimension nouvelle au récit classique. Les décors majestueux, signés Johan Engels, apportent une certaine grandeur à la production, créant un cadre visuel saisissant. Si certains spectateurs ont noté un manque d’intensité dans l’action, il est indéniable que la mise en scène incite à la contemplation et à l’interprétation personnelle. Doris Lamprecht : une Dame Marthe pleine de malice Dans cet univers scénique, Doris Lamprecht brille dans le rôle de Dame Marthe. Ce personnage, souvent considéré comme secondaire, est transformé par son interprétation en une figure pétillante et pleine de caractère. Lamprecht parvient à captiver le public avec sa présence scénique et son sens de l’humour, apportant une légèreté bienvenue à la production. Son duo comique avec Méphistophélès, incarné par Ildar Abdrazakov, est l’un des moments mémorables de la soirée, alliant complicité et éclat. Sa performance est mise en lumière par l’observation que “Doris Lamprecht… donne tout son sel au duo comique qu’elle forme avec le diable.” Grâce à sa maîtrise et à son engagement, Lamprecht fait de Dame Marthe une interprète inoubliable, ajoutant ainsi une dimension unique à l’œuvre. Une distribution vocale contrastée mais inspirante La distribution vocale de cette production de Faust présente des moments forts et inspirants. Piotr Beczala, dans le rôle-titre, offre une performance charmante, bien que son français demande parfois à être plus naturel. Krassimira Stoyanova, en Marguerite, éblouit par son soprano riche et expressif, réussissant à insuffler une nouvelle vie à son célèbre air « Ah ! Je ris de me voir si belle ». Jean-François Lapointe, en Valentin, impressionne par sa diction impeccable et son engagement scénique, déclenchant des applaudissements chaleureux après son air. Anaïk Morel, dans le rôle de Siebel, et Doris Lamprecht, en Dame Marthe, apportent également une fraîcheur bienvenue, offrant des performances marquées par leur justesse et leur belle projection. Un Faust sans coupures sous la direction de Michel Plasson La direction musicale de Michel Plasson est un autre atout majeur de cette production. Reconnu pour sa maîtrise du répertoire français, il met en valeur les couleurs orchestrales de Gounod avec une sensibilité admirable. Son choix de diriger Faust sans coupures est particulièrement apprécié, permettant ainsi au public d’entendre l’œuvre dans son intégralité et de savourer sa richesse musicale. Les nuances de son orchestre, même si elles pourraient bénéficier d’un peu plus de tranchant, créent une atmosphère immersive et captivante tout au long de la représentation. Pour découvrir d’autres rôles interprétés par Doris Lamprecht, consultez son répertoire ou découvrez les prochains événements dans son agenda. Pour lire l’article complet de ForumOpera, cliquez ici.
Hansel und Gretel : une reinterpretation originale de Mariame Clement a l’Opera de Paris
L’opéra Hänsel und Gretel d’Engelbert Humperdinck, basé sur le célèbre conte des frères Grimm, est une œuvre profondément enracinée dans le folklore germanique. Humperdinck y mêle une richesse orchestrale à des mélodies évoquant à la fois l’innocence enfantine et la terreur du monde fantastique. Cette version, présentée à l’Opéra Garnier en 2014, offre une vision singulière grâce à la mise en scène de Mariame Clément. Une vision réinventée Dans cette production, Clément choisit de montrer l’histoire non pas comme un conte pour enfants, mais comme un conte par des enfants. L’espace scénique se divise en deux univers : à jardin, celui de la réalité transposée au XIXe siècle, et à cour, celui des rêves, un miroir déformé de la réalité qui explore l’imagination et les peurs des enfants. L’acte III nous plonge totalement dans ce monde imaginaire avec un gigantesque gâteau d’anniversaire à la place de la maison en pain d’épices. La sorcière, interprétée par Doris Lamprecht, émerge alors comme une figure centrale, inquiétante et ludique à la fois, contribuant à la construction narrative unique de cette production. Doris Lamprecht : une sorcière inoubliable Dans cette mise en scène, Doris Lamprecht s’illustre de manière éclatante dans le rôle de la sorcière. Grâce à son talent et à son jeu, elle incarne une sorcière pleine de vitalité et d’humour, tout en conservant une dimension troublante. Sa performance est saluée comme un des moments forts de la production : « La sorcière truculente et au rire percutant de Doris Lamprecht s’amuse ici comme une folle. » Son engagement scénique et sa capacité à allier menace et amusement font d’elle une figure incontournable de cette interprétation. Lamprecht parvient à transformer un personnage qui, traditionnellement, est un simple antagoniste en une figure complexe, oscillant entre la menace et la dérision. Cette transformation prend tout son sens dans la mise en scène de Clément, où la sorcière est présentée comme le double inquiétant de la mère des enfants. Lamprecht embrasse cette dualité avec une présence scénique exceptionnelle, offrant une prestation qui reste gravée dans les mémoires. Un éclat dans une distribution homogène Dans cette production, Doris Lamprecht se distingue brillamment dans le rôle de la sorcière. Son interprétation vivante et pleine de nuances capte immédiatement l’attention. La critique met en avant son « rire percutant » et son plaisir manifeste à jouer ce personnage complexe, ce qui la place au centre de l’attention. Dans un ensemble de voix et de performances de haute qualité, Lamprecht parvient à apporter une dimension singulière à son personnage. Son énergie et sa présence scénique font de chaque apparition un moment marquant, révélant tout le potentiel dramatique et ludique de ce rôle clé. Pour en savoir plus sur la carrière de Doris Lamprecht et ses futurs engagements, visitez sa biographie ou consultez son agenda. Pour lire l’article complet de ForumOpera, cliquez ici.