Présentation de l’Opéra La Fille du régiment est un opéra-comique en deux actes composé par Gaetano Donizetti en 1840. L’œuvre raconte l’histoire de Marie, une jeune fille élevée par un régiment de soldats et qui tombe amoureuse de Tonio, un villageois qui s’enrôle dans l’armée pour prouver son amour. La production présentée à l’Opéra Bastille en 2012, mise en scène par Laurent Pelly, a été largement acclamée pour son humour fin et ses décors astucieux, tout en restant fidèle à l’esprit léger et comique de l’opéra-comique. Pelly a transposé l’action pendant la Première Guerre mondiale, ajoutant ainsi une touche de modernité aux dialogues et à l’intrigue tout en conservant l’essence du livret original. Le Rôle de Doris Lamprecht Doris Lamprecht incarne la Marquise de Berkenfield, un rôle clé qui apporte une touche de noblesse à l’intrigue. Comme toujours, Doris Lamprecht brille dans ce type de rôle. Selon la critique, elle est « plus convaincante dans la caricature que dans l’émotion, » mais cela renforce justement la dimension satirique de son personnage. Avec son talent pour la comédie, Doris parvient à donner vie à cette aristocrate décalée, dont les réactions et les interactions avec les autres personnages apportent une légèreté bienvenue au récit. Sa prestation dans cette production s’inscrit parfaitement dans l’esprit général du spectacle, où le comique de situation et la finesse des dialogues jouent un rôle essentiel. Critiques sur la Prestation de Doris Lamprecht Le travail de Doris Lamprecht a été salué par la critique, qui a noté son habileté à naviguer dans les nuances comiques du personnage. Elle incarne une marquise à la fois drôle et caricaturale, un trait qui a été particulièrement apprécié par les spectateurs. Un critique écrit qu’elle « campe une marquise haute en couleurs, » soulignant ainsi son talent à représenter une noblesse excentrique et parfois ridiculement pompeuse. Bien que l’émotion ne soit pas le point fort de son interprétation ici, la critique estime qu’elle « brille dans la caricature, » un choix parfaitement en accord avec l’esprit de l’opéra. Pour plus de détails, consultez l’article original ici. Vous pouvez également en savoir plus sur Doris Lamprecht en visitant sa page [Biographie](lien interne).
KORNGOLD, Die Tote Stadt — Paris (Bastille)
Spectacle captivant À la suite de la première représentation de Die Tote Stadt (La Ville morte) d’Erich Wolfgang Korngold à l’Opéra de Paris, l’œuvre a fait une entrée remarquée dans le répertoire lyrique de la maison. La mise en scène de Willy Decker nous plonge dans l’univers psychologique complexe du protagoniste, Paul, dont les rêves et cauchemars se mêlent à la réalité de manière envoûtante. À ce sujet, le site Forum Opéra souligne que l’« onirisme et réalisme se confondent sans troubler la lisibilité de l’action et de la direction d’acteur » . Direction musicale exceptionnelle Sous la direction de Pinchas Steinberg, l’Orchestre de l’Opéra a su restituer la richesse et la subtilité de la partition de Korngold. Le Figaro décrit l’orchestre comme étant « rarement entendu aussi flamboyant », tandis que Steinberg « écoute les chanteurs, pour qui cette œuvre est une montée du Cervin à mains nues » . Cette dynamique crée une expérience auditive immersive qui captive le public. Des performances mémorables Doris Lamprecht, dans le rôle de Brigitta, émerge comme une interprète à la fois sensible et puissante, captivant l’auditoire avec une présence scénique impressionnante. Le critique de Forum Opéra note : « Rien que des éloges sur les seconds rôles, Doris Lamprecht en tête, émouvante Brigitta, d’une plénitude vocale que nous avouons ne pas lui avoir soupçonnée jusque-là. » Le Figaro, quant à lui, met en lumière sa flexibilité vocale en la qualifiant de « caméléonne » qui excelle dans différents répertoires . Conclusion : Une œuvre à redécouvrir Cette production de Die Tote Stadt s’est révélée être un événement marquant, tant par son esthétique que par ses performances. Le public, visiblement ému, a pu apprécier la profondeur de cette œuvre souvent méconnue. Pour plus de détails sur la production, vous pouvez consulter l’article complet sur Forum Opéra et le critique du Figaro. Liens internes : Pour découvrir d’autres articles, n’hésitez pas à visiter l’agenda ou la biographie.
Faust : une production revisitee a l’Opera Bastille
L’opéra Faust de Charles Gounod, inspiré de la légende du même nom, est l’une des œuvres les plus emblématiques du répertoire lyrique français. Créé en 1859, il raconte l’histoire de Faust, un homme vieillissant qui, pour retrouver sa jeunesse, passe un pacte avec Méphistophélès, vendant ainsi son âme au diable. Cette œuvre mêle amour, tragédie et philosophie, avec une musique à la fois puissante et élégante qui reflète les tourments des personnages. En 2015, l’Opéra Bastille proposait une reprise de cette œuvre, avec une mise en scène de Jean-Romain Vesperini, qui a choisi de transporter l’action dans les années 1930, une période marquée par les bouleversements politiques et économiques. Une mise en scène aux idées prometteuses La nouvelle mise en scène de Faust par Jean-Romain Vesperini, bien que peu conventionnelle, propose des idées intéressantes, notamment celle de présenter l’œuvre comme une vision des dernières pensées de Faust après avoir ingéré un poison. Cette approche, qui invite à une réflexion sur l’ambiguïté du livret, apporte une dimension nouvelle au récit classique. Les décors majestueux, signés Johan Engels, apportent une certaine grandeur à la production, créant un cadre visuel saisissant. Si certains spectateurs ont noté un manque d’intensité dans l’action, il est indéniable que la mise en scène incite à la contemplation et à l’interprétation personnelle. Doris Lamprecht : une Dame Marthe pleine de malice Dans cet univers scénique, Doris Lamprecht brille dans le rôle de Dame Marthe. Ce personnage, souvent considéré comme secondaire, est transformé par son interprétation en une figure pétillante et pleine de caractère. Lamprecht parvient à captiver le public avec sa présence scénique et son sens de l’humour, apportant une légèreté bienvenue à la production. Son duo comique avec Méphistophélès, incarné par Ildar Abdrazakov, est l’un des moments mémorables de la soirée, alliant complicité et éclat. Sa performance est mise en lumière par l’observation que “Doris Lamprecht… donne tout son sel au duo comique qu’elle forme avec le diable.” Grâce à sa maîtrise et à son engagement, Lamprecht fait de Dame Marthe une interprète inoubliable, ajoutant ainsi une dimension unique à l’œuvre. Une distribution vocale contrastée mais inspirante La distribution vocale de cette production de Faust présente des moments forts et inspirants. Piotr Beczala, dans le rôle-titre, offre une performance charmante, bien que son français demande parfois à être plus naturel. Krassimira Stoyanova, en Marguerite, éblouit par son soprano riche et expressif, réussissant à insuffler une nouvelle vie à son célèbre air « Ah ! Je ris de me voir si belle ». Jean-François Lapointe, en Valentin, impressionne par sa diction impeccable et son engagement scénique, déclenchant des applaudissements chaleureux après son air. Anaïk Morel, dans le rôle de Siebel, et Doris Lamprecht, en Dame Marthe, apportent également une fraîcheur bienvenue, offrant des performances marquées par leur justesse et leur belle projection. Un Faust sans coupures sous la direction de Michel Plasson La direction musicale de Michel Plasson est un autre atout majeur de cette production. Reconnu pour sa maîtrise du répertoire français, il met en valeur les couleurs orchestrales de Gounod avec une sensibilité admirable. Son choix de diriger Faust sans coupures est particulièrement apprécié, permettant ainsi au public d’entendre l’œuvre dans son intégralité et de savourer sa richesse musicale. Les nuances de son orchestre, même si elles pourraient bénéficier d’un peu plus de tranchant, créent une atmosphère immersive et captivante tout au long de la représentation. Pour découvrir d’autres rôles interprétés par Doris Lamprecht, consultez son répertoire ou découvrez les prochains événements dans son agenda. Pour lire l’article complet de ForumOpera, cliquez ici.
Hansel und Gretel : une reinterpretation originale de Mariame Clement a l’Opera de Paris
L’opéra Hänsel und Gretel d’Engelbert Humperdinck, basé sur le célèbre conte des frères Grimm, est une œuvre profondément enracinée dans le folklore germanique. Humperdinck y mêle une richesse orchestrale à des mélodies évoquant à la fois l’innocence enfantine et la terreur du monde fantastique. Cette version, présentée à l’Opéra Garnier en 2014, offre une vision singulière grâce à la mise en scène de Mariame Clément. Une vision réinventée Dans cette production, Clément choisit de montrer l’histoire non pas comme un conte pour enfants, mais comme un conte par des enfants. L’espace scénique se divise en deux univers : à jardin, celui de la réalité transposée au XIXe siècle, et à cour, celui des rêves, un miroir déformé de la réalité qui explore l’imagination et les peurs des enfants. L’acte III nous plonge totalement dans ce monde imaginaire avec un gigantesque gâteau d’anniversaire à la place de la maison en pain d’épices. La sorcière, interprétée par Doris Lamprecht, émerge alors comme une figure centrale, inquiétante et ludique à la fois, contribuant à la construction narrative unique de cette production. Doris Lamprecht : une sorcière inoubliable Dans cette mise en scène, Doris Lamprecht s’illustre de manière éclatante dans le rôle de la sorcière. Grâce à son talent et à son jeu, elle incarne une sorcière pleine de vitalité et d’humour, tout en conservant une dimension troublante. Sa performance est saluée comme un des moments forts de la production : « La sorcière truculente et au rire percutant de Doris Lamprecht s’amuse ici comme une folle. » Son engagement scénique et sa capacité à allier menace et amusement font d’elle une figure incontournable de cette interprétation. Lamprecht parvient à transformer un personnage qui, traditionnellement, est un simple antagoniste en une figure complexe, oscillant entre la menace et la dérision. Cette transformation prend tout son sens dans la mise en scène de Clément, où la sorcière est présentée comme le double inquiétant de la mère des enfants. Lamprecht embrasse cette dualité avec une présence scénique exceptionnelle, offrant une prestation qui reste gravée dans les mémoires. Un éclat dans une distribution homogène Dans cette production, Doris Lamprecht se distingue brillamment dans le rôle de la sorcière. Son interprétation vivante et pleine de nuances capte immédiatement l’attention. La critique met en avant son « rire percutant » et son plaisir manifeste à jouer ce personnage complexe, ce qui la place au centre de l’attention. Dans un ensemble de voix et de performances de haute qualité, Lamprecht parvient à apporter une dimension singulière à son personnage. Son énergie et sa présence scénique font de chaque apparition un moment marquant, révélant tout le potentiel dramatique et ludique de ce rôle clé. Pour en savoir plus sur la carrière de Doris Lamprecht et ses futurs engagements, visitez sa biographie ou consultez son agenda. Pour lire l’article complet de ForumOpera, cliquez ici.